LETTRE-_AGRIDEES
La Lettre Agridées n° 727 du 22 décembre 2022
Agridées-voeux-rawpixel-Freepik-2

Point de vue

2023, année de rupture : S’adapter à la descente en gamme !

SONY DSC
Philippe Goetzmann, Consultant, expert food & retail
Depuis 15 ans nous avons assisté en tendance et en moyenne à une montée en gamme : plus de bio, de local, de PME, de frais, d’artisans. Cependant, la fragmentation à bas bruit de la société a lentement polarisé une consommation précédemment centrée sur le moyen de gamme entre un haut et un bas de gamme, l’un portant les volumes, l’autre la valeur. Cette valorisation s’est aussi manifestée par un développement sans précédent de la part des services dans la valeur : plus de restaurant (qui retrouvent en 2022 leur chiffres de 2019), de livraisons, de plats cuisinés.
L’émergence annoncée d’un monde d’après, plus vertueux, a fait long feu et la sortie de la crise Covid a renoué avec les tendances précédentes. La crise commencée en 2022 pourrait tout changer car ce qui compose l’inflation modifie profondément les chaînes de valeur.

Energie, main d’œuvre, investissements, trois ingrédients plus rares et plus chères
Passée la forte volatilité de 2022, il est hautement probable que l’énergie restera durablement chère. Cela va toucher tous les maillons de la chaîne alimentaire car, in fine, nous mangeons de l’énergie : celle des engrais, des tracteurs, des camions, des usines, des chambres froides, etc…
Alors que le coût du travail est déjà élevé en France, une hausse généralisée des salaires va particulièrement peser sur la filière alimentaire, notamment sur ses maillons les plus intensifs en main d’œuvre, et ce alors même qu’elle peine déjà à embaucher.
Enfin, les investissements conséquents liés au maintien de la chaîne du froid et aux normes d’hygiène et qualité se renchérissent avec la montée des taux d’intérêt.
En clair, la filière alimentaire utilise largement trois ressources durement touchées par le contexte : L’énergie, les hommes, les capitaux. Si la situation finira par se normaliser, il est certain que les salaires ne redescendront pas, peu probable que la crise climatique permette de retrouver une énergie bon marché, et fort risqué d’escompter un retour des taux d’intérêts nuls ou négatifs.
Entre une part plus forte de la valeur captée par ces trois ressources clefs et une contrainte de pouvoir d’achat plus forte, la consommation alimentaire entre dans un monde de contraintes inédites, peu compatible avec les « désirs de mieux » observés depuis 15 ans.

Vers des marques de distributeurs (MDD) dominantes ?
Très visible depuis le printemps, la descente en gamme s’est traduite par une hausse de la part de ces MDD sur le marché, hausse nouvelle après une décennie de déprise, et inédite dans son ampleur. Le potentiel de croissance de ces marques est très important en France, de l’ordre de 25% si l’on se compare avec le marché allemand, et de 60% avec le marché anglais. Une telle évolution entraînerait une baisse du coût du panier de 2 à 5% pour les Français.
En redistribuant les parts de marché industrielles, ce mouvement reventile aussi le sourcing des matières premières. Ces marques, souvent produites en France par des PME, ont une assez large part nationale de matières agricoles. Pour autant, ce mouvement renforce le besoin de « commodités » pour produire. De plus, le succès du modèle de distribution allemand dans toute l’Europe, largement fondé sur de très gros volumes achetés sur des appels d’offre internationaux, impose de rapidement retrouver notre compétitivité coût.

La revanche du placard ?
Après des années de « prise de pouvoir du frigo sur la placard » où de plus en plus de produits se valorisaient « au rayon frais », nous observons en 2022 une véritable revanche de l’épicerie. A besoin équivalent, les produits d’épicerie sont moins chers qu’en frais, se conservent mieux et se gaspillent moins, ce qui explique grandement leur nouveau succès auprès de Français qui comptent chaque Euro. Depuis le début de l’année, les produits frais chutent en valeur malgré l’inflation alors que les produits de grande consommation (PGC) connaissent une croissance portée par celle-ci. Le marché se déplace dans l’hypermarché.
Plus cher, le frais mobilise plus d’énergie, de main d’œuvre et d’investissements (y compris par un recours au crédit fournisseur limité à 30 jours). L’écart de rentabilité des capitaux entre frais et PGC se creuse. Les effets de l’inflation sur les coûts vont toucher prioritairement l’exploitation du frais et pourraient entraîner une moindre priorisation des investissements sur ce secteur à moyen terme.
Au bout se retrouve la problématique de l’origine des matières premières. Par la Loi, le marketing ou les attentes des clients, la mention de l’origine est bien plus visible sur les produits des rayons frais. Alors que l’origine est un critère majeur de la confiance, le mouvement vers le placard va réduire son exposition et renforcer la commoditisation de la matière première agricole. Il y a là un défi collectif de transparence.

Prendre le bon virage
2022 aura vu émerger des tendances nouvelles. Pourtant l’inflation était quasi nulle en janvier et contenue autour de 5% à l’été. La période de négociations qui s’ouvre laisse entrevoir un choc très puissant d’ici le Salon de l’Agriculture.
Vouloir passer des hausses de tarif est légitime et souvent nécessaire. Ça ne saurait être sans conséquence au niveau des consommateurs. Ainsi, les tendances qui se dessinent soulignent l’impérieuse nécessité pour l’industrie de pouvoir s’adosser à une Ferme France compétitive en prix. La situation présente bien sûr pour l’agriculture un risque d’écrasement des marges, mais plus encore d’érosion des volumes.
Plus que jamais, le système alimentaire voit sa trajectoire s’infléchir. Nous sommes à la croisée des chemins. A chacun d’anticiper les effets collatéraux des actions menées ou subies et de préparer l’avenir.

Replay

« Agrivoltaisme, idée de génie ou baiser du diable pour les agriculteurs »

Tel était le thème de l’émission qui s’est tenue dans les studios parisiens de Sud Radio le mardi 6 décembre et à laquelle a participé Gabrielle Dufour, Responsable Communication d’Agridées …
Dans le cadre des « SIMA Talks », Agridées a animé une table ronde sur le thème « Regards croisés France / Pays-Bas : une transition agroécologique à marche forcée ? » avec Jan Kees Goet, Secrétaire général du ministère de l’agriculture, de la nature et de la qualité de l’alimentation, et Jean-Baptiste Millard, Délégué général d’Agridées.
Cette table-ronde est disponible en replay sur la chaîne YouTube de l'Ambassade des Pays-Bas.

RDV Agri 78 " Les bassines de la colère"

Le 2 novembre dernier, Gabrielle Dufour, Responsable Communication d'Agridées, participait avec Thierry Boudaud, agriculteur et président de la 'Coop de l'eau 79', et Serge Zaka, agroclimatologue à l'émission de Thierry Baillet " RDV Agri 78" sur le thème des réserves de de substitution .

Cet épisode est disponible en replay sur YouTube.
RDV AGri 78

Groupes de travail

One Health : quel rôle pour les agriculteurs et les territoires ?

Logo OneHealth

Prochaines réunions :

26 janvier 2023

23 février 2023

Ce groupe est ouvert à nos adhérents. Pas encore adhérent ? Rejoignez-nous !

Publications

 Vers un cadre de certification européen des absorptions de carbone

Le 30 novembre 2022, la Commission européenne a publié sa proposition de règlement établissant un cadre de certification des absorptions de carbone de l’atmosphère. Cette proposition législative avait été annoncée dès le 15 décembre 2021 dans une communication de la Commission sur les cycles de carbone durable. Ce document d’orientation désignait les leviers de l’agriculture bas-carbone (« carbon farming ») et de la bioéconomie circulaire pour atteindre l’objectif fixé par le Pacte Vert de neutralité carbone en 2050...
M-C. Damave
Cette analyse est réservée à nos adhérents. Pas encore adhérent ? Rejoignez-nous !

COP 15 sur la biodiversité : quels effets pour l’agriculture ?

La 15ème Conférence des Parties (COP 15) sur la biodiversité qui s’est déroulée à Montréal (Canada) du 7 au 19 décembre 2022, s’est terminée par l’adoption d’un cadre mondial pour la Biodiversité Kunming-Montréal. Ce cadre non contraignant en l’état a vocation à fixer des orientations pour les dix prochaines années. Le document sera accompagné de plusieurs volets thématiques relatifs notamment aux mécanismes de planification, les indicateurs de suivi ou encore le renforcement de la coopération scientifique, avec des objectifs précis et des cibles. A chaque Etat ou entité économique de se l’approprier à son niveau...
F. Duchâteau

Tour de plaine des perspectives agricoles

Les dernières années ont démontré combien l’imprévisible pouvait mettre à mal l’exploration de l’avenir. La pandémie COVID-19, l’invasion russe de l’Ukraine, l’accélération des événements climatiques extrêmes ont provoqué des chocs et des ruptures qui ont déjoué toutes les prévisions. Et pourtant, plus que jamais, à défaut de pouvoir prédire l’avenir, il s’avère nécessaire d’en explorer les contours et d’élaborer des perspectives pour éclairer autant que possible les stratégies des acteurs économiques et les politiques publiques. Ainsi les institutions internationales réalisent périodiquement cet exercice en s’appuyant sur le constat des tendances les plus récentes et en émettant des hypothèses prudentes concernant le futur proche...
B. Valluis

Les profils des entrepreneurs agricoles changent, leur niveau de formation s’élève, mais…

Le recensement 2020 de l’agriculture apporte un lot d’informations essentielles par rapport à celui de 2010. Les aspects quantitatifs, par exemple avec la réduction du nombre d’exploitations et en corollaire leur agrandissement, alimentent naturellement le débat. Les changements de structure d’exploitation qui dépeignent une agriculture plurielle deviennent plus visible. Au-delà, un regard posé sur la trajectoire du capital humain, chefs d’entreprise agricole et salariés associés, complète l’analyse et suscite les réflexions.
Les infographies présentées ont été projetées en introduction de la Conférence d’Agridées du 23 novembre 2022 « Agricultures de demain : quelles compétences ? »...
Y. Le Morvan

Propositions législatives de la Commission : SUR et Restauration de la nature

La Commission européenne a voté le 21 novembre deux propositions législatives sur l’Utilisation Durable des Pesticides (appelée également Règlement SUR) et sur la Restauration de la Nature...
F. Duchâteau

Mobilisation au Maroc en faveur de l'agriculture bas carbone

Les « Agri Carbon Days » ont été lancés le 22 novembre 2022 à Rabat à l’initiative de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), AgriEdge (Business Unit de l’UM6P, l’Organisation Internationale du travail (OIT) et ProAgro Maroc, avec une conférence scientifique internationale...
M-C.Damave

Loi SEMPASTOUS : parution du décret d’application, en attendant les autres textes réglementaires

La question de la date d’entrée en vigueur de la loi SEMPASTOUS – loi n°2021-1756 du 23 décembre 2021 – est assez croquignolesque. L’urgence éponymique ayant été inscrite à son libellé – la lutte contre l’accaparement des terres via le phénomène sociétaire n’attend pas -, la loi avait elle-même fixé une sorte de moratoire au pouvoir réglementaire. Pour mémoire, la loi distinguait la date d’entrée en vigueur et une date que l’on pourrait qualifier de mise en service effectif...
La Rédaction d'Agridroit

Offre spéciale de fin d'année : bénéficiez d'un tarif spécial en tant qu'adhérent d'Agridées

Et aussi:

Le CO2 vert capturé par le droit : le carbone en agriculture et en sylviculture

9782711037452_Vignettes_CV1_CO2_vert
Actes des Rencontres de Droit Rural, Agridées-AFDR organisées en partenariat avec la Chaire universitaire de droit rural et de l’environnement de l’Université de Bourgogne et avec le soutien de l’Académie d’agriculture de France, le 28 janvier 2021.
Ouvrage publié aux Editions LexisNexis et Agridées, sous la direction scientifique de Jean-Baptiste Millard et Hubert Bosse-Platière,

La Revue Agridées

Vignette Couv 250

Dossier : Eau : une ressource indispensable pour l'agriculture

De tous temps l’eau a été source de tensions, voire de conflits. En France, des écologistes extrémistes veulent empêcher la création de systèmes de stockage hydraulique hivernaux destinés à l’irrigation de terres agricoles au printemps et en été. Face aux sécheresses de plus en plus récurrentes et à des périodes de pluies intenses à d’autres moments, les agriculteurs, particulièrement touchés par les variations du dérèglement climatique, doivent trouver des solutions. Dans certaines régions, la survie des exploitations en dépend. Plus globalement il en va aussi de notre sécurité alimentaire. En effet, il n’y a pas d’agriculture sans eau.
Le partage de l’eau entre tous ces usages est une nécessité. Il fait l’objet d’actions concertées entre l’État, les agences de l’eau et les intervenants locaux pour ajuster les prélèvements à la ressource réellement disponible, en anticipant les conséquences du changement climatique.
Plus que l’affrontement c’est donc la concertation et le bon sens entre tous les acteurs qui est indispensable. Tout comme des innovations dans la gestion durable de l’eau. En effet, si à l’échelle de la planète, l’agriculture représente environ 70 % de la consommation d’eau douce, dans de nombreux pays l’efficience d’utilisation de l’eau est inférieure à 50 % (source FAO). C’est pour cela que des scientifiques travaillent à l’élaboration de stratégies pour une meilleure efficacité et gestion de l’eau en agriculture. À partir de techniques nucléaires et isotopiques, ils peuvent déjà déterminer la part d’eau d’irrigation évaporée, celle perdue par la transpiration des plantes, mesurer l’eau disponible à proximité des racines, mais aussi les pollutions et bien d’autres critères. L’agriculture innovante n’a pas dit son dernier mot…
Les défis de la préservation de l’eau en France et dans le monde sont également au centre du dernier ouvrage de l’académicien Erik Orsenna : « La Terre a soif » (Éditions Fayard). Après « L’Avenir de l’eau » (2008), le président d’Initiatives pour l’avenir des grands fleuves, s’est appuyé sur des chercheurs et des scientifiques pour raconter son tour du monde de 33 fleuves.

Retrouvez ce dossier pages 12 à 25 du numéro 250 de La Revue Agridées.

Vous êtes abonné(e) : lisez également chaque numéro en ligne !

La lecture en ligne des numéros se fait via votre espace connecté dans la rubrique La Revue Agridées.
Vous pouvez souscrire un abonnement à La Revue Agridées, via notre site internet : https://www.agridees.com/product/abonnement-a-la-revue-agridees/
Et si vous choisissez d’être adhérent et de vous abonner à la revue, vous bénéficierez sur celle-ci d’un tarif préférentiel. https://www.agridees.com/adherer/

Nous participons

Comment reconnecter producteurs et consommateurs ?

Journée Tech-Day Fork to Farm organisée par B4Change, sur le thème « Influence des consommateurs sur les stratégies de production de bioressources et des produits alimentaires : entre fiction et réalité ».
Dans la Session 2 consacrée aux labels et certifications, Yves Le Morvan, Responsable filères et marchés, interviendra sur le thème des filières biologiques « Comment reconnecter producteurs et consommateurs ».

25 janvier 2023

B4Change-bioressources

A noter dans votre agenda

Assemblée Générale du CNIPT

Le 11 janvier 2023.
Le Comité interprofessionnel des Producteurs de pommes de Terre tiendra son assemblée annuelle à Paris...

Capture et séquestration de CO2 par les agriculteurs - Peut-on et comment les contractualiser, les rétribuer ?

Le 11 janvier 2023 à Paris.
Première séance hebdomadaire de l'Académie d'Agriculture de France de l'année ...

Conférence Agrinautes 2022

Le 12 janvier 2023.
Agrinautes propose une nouvelle conférence au sujet des agriculteurs et leur utilisation d'internet à titre professionnel. Seront présentés les thèmes suivants : les équipements et usages des agriculteurs connectés ; l'évolution des débits de connexion sur les exploitations ; les réseaux sociaux préférés des Agrinautes et l'e-commerce et objets connectés...

Fondation FARM-Agriculture(s) : le temps des mobilisations

Le 17 janvier 2023 à Paris.
La Fondation FARM organise une conférence internationale réunissant tous les acteurs – politiques, chercheurs, financeurs, agriculteurs, étudiants, citoyens… – qui souhaitent apporter leurs contributions aux transformations indispensables des agricultures et des systèmes alimentaires...

SIVAL

DU 17 au 19 janvier 2023 à Angers.
Événement incontournable, SIVAL constitue une vitrine professionnelle performante pour la filière Fruits et Légumes et aussi la viticulture et les cultures cidricoles et les plantes médicinales et à parfum...

Pourquoi et comment améliorer l’efficience d’utilisation des ressources nutritionnelles du sol par les cultures

Le 18 janvier 2023 à Paris.
Séance hebdomadaire de l'Académie d'Agriculture de France qui présentera 3 visions pour répondre à cette thématique : celui des agronomes; des biologistes et des "améliorateurs"...

IDELE – Conférence Grand Angle Viande

Le 18 janvier 2023.
Une journée destinée aux acteurs de la filière viande pour échanger sur les analyses de la situation des marchés et les perspectives de la filière bovine, et s'informer des derniers travaux de R&D sur la production et l'aval de la filière...

SIRHA

Du 19 au 23 janvier 2023 à Lyon.
Le Sirha accompagne les grands mouvements de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation.

Webinaire AGTECH

Le 19 janvier 2023.
Ce webinaire organisé par B4C (Bioeconomy for Change) et de Systematic (Pôle de compétitivité européen des Deep Tech) sur le thème : PRODUIRE DURABLEMENT & MOBILISER LES BIORESSOURCES
Cet évènement interpoles va permettre de rapprocher concrètement 2 mondes, assez éloignés en apparence, l’agriculture et les nouvelles technologies, mais qui ont beaucoup à partager aujourd’hui...

Biodiversité / Économie de terre et partage des terres

Le 25 janvier 2023 à Paris.
Séance de l'Académie d'agriculture de France sur le "land sharing, land sparing" ...

Journée Technique Nationale Pomme de terre

Le 25 janvier 2023 à Paris.
ARVALIS - Institut du végétal organise sa journée annuelle de présentation d’informations techniques et de résultats de l'année 2022...

Tech-Day Fork to Farm

Le 25 janvier 2023 à Paris.
Cette journée organisée par B4Change, aura pour thème "Influence des consommateurs sur les stratégies de production de bioressources et des produits alimentaires : entre fiction et réalité"...

Paris Grain Day

Les 26 et 27 janvier 2023 à Paris.
Le Paris Grain Day revient en 2023 sous la forme de la Paris Grain Conference, et offrira encore plus d'opportunités de nouer des contacts à fort impact et donnera un aperçu des principales évolutions qui façonnent les marchés internationaux des céréales et des oléagineux...

Webinaire "Scale-up en fermentation"

Le 2 février 2023.
Les communautés Food & Feed et B2MP de Bioeconomy For Change propose un webinaire ayant pour sujet principal la montée échelle des procédés fermentaires...

Colloque "État de l'agriculture : Quels risques de pénurie alimentaire face aux crises ?"

Le 8 février 2023 à Paris.
L'Académie d'Agriculture organise un colloque "État de l'agriculture : Quels risques de pénurie alimentaire face aux crises ? Pandémie, guerre en Ukraine, aléas climatiques…". Inscriptions préalables dès maintenant
Sources photos : Affiches et images : Philippe Goetzmann, World designed by Starline for Freepik, COP 15, Agri Carbone Days, Co2 Vert/LexisNexis, et La Revue Agridées.
Logos : Commission européenne Sud Radio, Les RDV Agri 78 , et Agridroit.
facebook twitter linkedin youtube 

Retrouvez toutes nos lettres !

https://www.agridees.com/la-lettre-agridees/