Retour sur la 3e journée parlementaire du Conseil National pour la Résilience Alimentaire (CNRA)

Le CNRA est un réseau opérationnel d’acteurs engagés qui structure son action autour de trois missions clés :

• Relier les forces vives du système alimentaire ;
• Influencer, au sens de diffuser une vision partagée de la résilience ;
• Outiller les acteurs avec des repères concrets : baromètre de résilience alimentaire, guides méthodologiques, plateformes, formations…

Tout au long de la matinée, les retours d’expériences issus de territoires comme le Morbihan, la Dombes ou encore les démonstrateurs territoriaux de transition agroalimentaire ont illustré la complexité mais aussi la richesse d’une coopération multi-acteurs. L’approche du CNRA repose à la fois sur la transversalité des dynamiques, c’est-à-dire l’implication de l’ensemble des maillons de la chaîne alimentaire, et sur la territorialité, en reconnaissant la légitimité des acteurs locaux dans la définition des solutions.

Les témoignages de sénateurs, élus locaux, entrepreneurs, chercheurs et institutionnels ont mis en lumière une conviction partagée : la résilience alimentaire ne se décrète pas, elle se construit. Elle implique de repenser la performance, de sortir des logiques court-termistes et de faire dialoguer les mondes — agricole, industriel, logistique, public, citoyen — autour d’objectifs communs. Il est urgent de définir ensemble des modèles économiquement viables et écologiquement responsables. Le CNRA joue ici un rôle fédérateur, en créant des espaces de dialogue, de coopération et de co-construction, indispensables pour affronter les crises à venir, qu’elles soient climatiques, économiques ou sociales.

Cette 3e  journée parlementaire du CNRA a offert une démonstration concrète de l’intelligence collective à l’œuvre sur nos territoires. Elle a aussi posé les bases d’un avenir plus résilient, à condition de faire réseau, de prendre le temps et de mutualiser les ressources et les expériences.

Comme l’a dit Olivier Feno-feydel, Directeur Général de Vivalya, « La résilience se bâtit à livre ouvert ». Ce n’est qu’en rassemblant acteurs publics et privés, en intégrant l’intelligence collective et en respectant les réalités locales, que  notre modèle alimentaire deviendra  plus résilient.