Analyses
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29/11/2014
Partenariats public/privé dans la recherche agricole pour le développement
La pauvreté et les faibles revenus dans les pays en développement sont les principales sources d’insécurité alimentaires. Si les quantités de nourriture au niveau mondial sont suffisantes pour nourrir les populations, beaucoup de gens sont trop pauvres pour y avoir accès. La recherche et le développement agricoles sont des leviers efficaces permettant de limiter les pertes, organiser les marchés, améliorer les revenus, voire la santé, des petits agriculteurs. De nombreux programmes de recherche et développement sont aujourd’hui en cours dans les pays du sud, grâce à la collaboration de différents partenaires publics (recherche d’instituts nationaux, d’universités, agences gouvernementales), privés (banques, fournisseurs de technologies), et plus philanthropiques (fondations, ONG). La mise en commun des compétences, avec les moyens importants des organisations philanthropiques, les objectifs humanitaires ou de biens publics du secteur public, et les visées opérationnelles du secteur privé est source de succès de ces programmes de recherche, au bénéfice du plus grand nombre. Il existe de nombreux programmes de recherche et développement ainsi construits en amélioration variétale. Ainsi, certains oeuvrent à biofortifier certaines plantes produisant l’alimentation de base des populations pauvres pour pallier leurs carences en vitamines ou sels minéraux (programmes HarvestPlus et Riz Doré), d’autres cherchent à augmenter la productivité des plantes cultivées (Fondation africaine pour les technologies agricoles), d’autres encore apportent une tolérance aux stress abiotiques.