Un Salon pas comme les autres !

Ambiance de fête, festivités de terroirs et de territoires, nombreuses allées pour apprendre et comprendre, ring de présentations d’animaux, négociations commerciales, notre événement est celui où il faut être si l’on est agriculteur, exposant, politique ou encore un visiteur curieux et avide de découvertes.

Notre lieu de débat, désormais premier salon de France, fait que nous avons conscience de nos responsabilités y compris et surtout en cette année où le salon arrive après de nombreuses manifestations agricoles, qui ne sont pas terminées d’ailleurs.

Nous sommes en empathie avec celles-ci, d’autant que notre salon est au service des agriculteurs, des paysans, des éleveurs, des maraîchers, des viticulteurs, des pêcheurs, des arboriculteurs, des cultivateurs, de tous ceux et celles, quel que soit le nom qu’ils donnent à leur beau métier, qui sont des artisans de la terre et de la mer. Le Salon est une grande caisse de résonnance des soucis comme des espoirs, des problèmes comme des initiatives, de la tradition comme de la modernité ; c’est en fait un immense outil pour parler d’agriculture dans tous les sens du terme.

Cette interaction n’est possible que dans un cadre respectueux et de compréhension mutuelle. La controverse oui, mais dans le dialogue et la pédagogie.

N’oublions pas que près de 600 000 visiteurs viennent en moyenne chaque année ; c’est donc un salon populaire, convivial et familial qui officie dans le cadre de la 60e édition. Nos concitoyens viennent retrouver le bon et le beau, le goût et le plaisir.

Nous avons également des politiques de plus en plus nombreux qui nous rendent visite. Certains viennent retrouver leur terroir ; d’autres s’en créer un. Dans tous les cas, c’est un honneur de les recevoir car il en va ainsi de la reconnaissance nationale pour le monde agricole. Nous ne sommes pas dupes et bien sûr, le monde politique vient également semer des idées et des possibilités de vote en leur faveur mais l’important est que toutes les femmes et hommes politiques soient là pour entendre et surtout écouter ce que les paysans ont à leur dire. Que dirait-on s’ils n’étaient pas présents ?

Aujourd’hui il est temps, et plus que jamais, de recréer des ponts de solutions et non des murs d’interdictions pour l’agriculture française et le salon est un pont bien utile pour notre avenir.