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3 questions à

Temps de lecture : 4 min

04/04/2024

Freddy THIBURCE

3 questions à Freddy THIBURCE, co-fondateur de Manger du sens.

1/ Qu’est-ce que Manger du Sens ? Quelle est sa mission ?

Manger du sens est la première plateforme collaborative de transition alimentaire conçue à partir d’une solution digitale d’Intelligence collective à la pointe des technologies web. Nous intervenons en tant que studio d’innovation en nouvelles pratiques alimentaires à impact positif. Notre raison d’être est d’aider les acteurs alimentaires à réinventer des modèles qui donnent du sens à la société.

Pour ce faire, nous facilitons aussi bien l’élaboration de stratégies d’innovation que le déploiement opérationnel de projets : forums en ligne, études de marché, challenges de génération d’idées, ateliers de créativité, parcours de transformation, expérimentations, tests, concours d’innovation, démarches d’accélération, ingénierie culinaire, etc.

Nous collaborons avec les acteurs de l’innovation et de l’entrepreneuriat : les startups, les pépinières, incubateurs, accélérateurs, les étudiants et étudiantes entrepreneurs, les groupes de projets étudiants, les tiers-lieux, les Projets Alimentaires de Territoires (PAT), etc.

Outre notre solution digitale d’Intelligence collective et notre communauté de 4800 membres, nous sommes connectés à une pépinière de 200 startups AgTech et FoodTech et nous disposons de notre propre panel de plus de 100 000 consommateurs.

Ce positionnement singulier nous permet de faire émerger des programmes d’accélération de l’innovation en lien avec des marques et des organisations. Nous imaginons des stratégies de transformation ou de communication. Nous concevons de nouvelles propositions de valeur avec des offres produits et/ou services, des parcours d’achat, des usages culinaires, de nouveaux récits, des modes d’organisations…

Nous cherchons au maximum à impliquer les équipes et/ou les parties prenantes dans les projets, accompagner des startups dans leur développement, organiser des challenges ou des hackathons, animer des écosystèmes d’acteurs, inspirer les clients et utilisateurs avec des revues d’innovation ou des carnets d’inspiration.

Enfin, nous animons des ateliers de créativité, à titre d’exemple un design sprint augmenté par le digital, mais aussi des « keynotes », des formations et des conférences.

 

2/ Vous avez créé un Observatoire des nouvelles pratiques alimentaires, quel est son objectif ?

Notre intention initiale est de mieux valoriser notre panel de 100 000 consommateurs. A titre d’exemple, à la demande de plusieurs partenaires, nous avons qualifié un baromètre de 1000 mangeurs engagés. L’objectif est de mieux comprendre l’évolution des modes de vie et des comportements alimentaires dans un contexte de changement et de transformation profonde.

Nous menons aussi une réflexion avec la Direction scientifique et recherche du Groupe Domicile & Compétences en vue de déployer un programme de recherche-action autour des nouvelles pratiques alimentaires des personnes âgées afin d’assurer leur maintien à domicile.

Avec une coalition d’acteurs de l’innovation et de la nutrition, nous questionnons la notion de justice nutritionnelle et environnementale dans la perspective du prochain Sirha Lyon 2025.

 

3/ Vous renouvelez les lauriers de la transition ; quel est le bilan de la première édition ? Quelles nouveautés pour 2024 ? 

Le bilan de la première édition a dépassé toutes nos espérances avec 204 initiatives à impact positif candidates et plus de 1600 participants au vote en ligne. Nous avons attribué 13 lauriers d’or, d’argent et de bronze.

L’analyse des solutions nous a permis de mettre en exergue 8 courants porteurs de la transition alimentaire : « Tout commence à la ferme » ; « Dans la boucle de l’économie circulaire » ; « La restauration et l’écoresponsabilité » ; « L’alimentation s’humanise » ; « Santé et naturalité restent des piliers » ; « L’indispensable filon des apprentissages » ; « Les courses s’emballent moins et se livrent plus » ; « Le local à l’étal et un commerce plus vertueux ».  Chaque courant porteur a fait l’objet de la publication d’une revue d’innovation accessible sur notre plateforme.

L’engagement de Stéphane Layani, PDG du Marché international de Rungis, a été déterminant pour pouvoir lancer cet appel à projet qui, je le rappelle, vise à sourcer et sélectionner le Top 100 des initiatives à impact positif dont tout le monde devrait s’inspirer, donner de la visibilité et mettre en relation, récompenser et valoriser.

Les solutions proposées sont évaluées par les acteurs et des parties prenantes, par un Jury de 25 experts, et par un panel de consommateurs, avant d’être décryptées dans le cadre de notre nouvel Observatoire des nouvelles pratiques alimentaires. Cette année, « Les Lauriers 2024 » vont donc bénéficier d’un « Diagnostic expert », d’un « Test d’acceptabilité consommateurs » et d’un « Reportage photos » pour optimiser leur mise en avant.

Enfin, Manger du sens se charge de la valorisation des initiatives sous forme de publications sur les réseaux sociaux, d’ateliers de créativité, de revues d’innovation ou de prises de paroles. J’en profite pour remercier Agridées Think tank pour son soutien actif depuis la genèse du challenge.