Communiqués de presse
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17/01/2024
Nouvelle Note de think-tank : “Souveraineté alimentaire ? Le cas poulet”
La consommation de poulet dans notre pays dépend désormais à 50 % des importations. Faut-il s’en inquiéter et en faire un symbole de la dégradation de notre socle productif, ou simplement compter sur d’autres pays, quels qu’ils soient, et s’en satisfaire ?
Agridées, propose de définir la souveraineté par des approches géographiques complémentaires, dans un objectif de protection vis-à-vis d’une concurrence d’autres modèles sociétaux et environnementaux destructeurs. La multiplicité des accords de libre-échange, et l’ouverture des frontières communautaires affaiblissent la souveraineté alimentaire elle-même. Cela implique une nouvelle réflexion sur le fonctionnement des frontières communautaires.
Les raisons qui amènent à la situation actuelle du poulet en France, qui a été auparavant leader européen, soit une production qui ne couvre plus que 50 % de la consommation, sont fort nombreuses avec un point d’évidence : l’affaiblissement de l’outil productif. La Note propose pour la filière un plan de transition et de modernisation, soit un plan de relance productive afin de redynamiser un secteur essentiel à la souveraineté alimentaire.
Parmi les nombreux enjeux sociétaux et environnementaux il est proposé de tendre vers un poulet bas-carbone par l’amélioration génétique, l’utilisation renforcée des protéines végétales territoriales dans la nutrition animale, et, bien entendu, la décarbonation des outils de production, par l’innovation.
La publication est téléchargeable gratuitement sur notre site.
Les propositions de la Note seront débattues le 15 février à 14h dans les locaux d’Agridées au 8 rue d’Athènes lors d’une conférence intitulée : « Souveraineté alimentaire ? Le cas poulet ».