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Points de vue

Temps de lecture : 5 min

14/02/2020

La 3e voie de l’agriculture, clé de voûte de la transition alimentaire

La capacité donnée au consommateur-citoyen de personnaliser ses choix grâce aux applications mobiles et d’interpeller à tout moment les grandes enseignes via les réseaux sociaux fait désormais de lui le principal prescripteur des filières agroalimentaires.

Les critères d’achats alimentaires du consommateur-citoyen – orientés vers plus de local, de qualitatif, de sain, de végétal, de bio, d’équitable, de durable… – reposent essentiellement et en premier lieu sur la qualité (matérielle et immatérielle) des matières premières, une qualité qui relève avant tout de la responsabilité des agriculteurs. De l’assiette au champ, le consommateur-prescripteur, en modifiant sa façon de consommer, transforme de manière inhérente les modes de production.

Cette quête de différenciation en fonction d’attentes et de valeurs personnelles – à ne pas confondre avec une recherche de « montée en gamme » – participe du processus dit de transition alimentaire qui représente 77 % de la croissance du chiffre d’affaires des produits de grande consommation alimentaire (source : IRI, CAM à P10 2019, tous circuits GMS). Autrement dit, ce marché qui constitue aujourd’hui la première source de création de valeur pour les filières agroalimentaires, et en particulier pour les agriculteurs, devient incontournable.

L’évolution des modes de production agricole, plutôt que d’être entraînée par les innovations techniques et technologiques, doit désormais  s’appuyer sur celles-ci pour donner du sens à la production alimentaire et correspondre aux bénéfices recherchés par le consommateur-citoyen en mesure de les exprimer aisément sur les différents canaux de communication et d’exiger un haut niveau de transparence, en contrepartie.

Le groupe InVivo, union française de coopératives agricoles, est dès lors convaincu de la nécessité de faire émerger une 3e voie de l’agriculture pour pouvoir répondre à ce double défi contemporain en s’appuyant sur l’ensemble de ses métiers qui évoluent vers la fourniture de l’ensemble des biens et services nécessaires à cette transformation agricole.

3 comme la 3e génération d’agriculture(s), qui ne soit plus centrée sur elle-même mais qui tienne compte voire anticipe les attentes des consommateurs dans toutes leurs diversités pour concevoir et renouveler son système de production. 3 comme la 3e étape qui fait suite à celle de la conformité réglementaire et celle de la recherche de valorisation d’objectifs de moyens, une 3e étape d’engagement sur des objectifs de résultats valorisés, au service du consommateur-citoyen, et ainsi au service du revenu des agriculteurs : zéro résidu de pesticide dans les produits alimentaires, qualités nutritionnelles, des prix justes pour l’agriculteur, neutralité carbone… 3 comme 3e révolution agricole qui permette de créer une relation vertueuse, de confiance et créatrice de valeur partagée entre l’agriculteur et le consommateur-citoyen.