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28/01/2022

Les priorités agricoles pour la présidence Française de l’Union européenne

La France a pris la présidence du Conseil de l’Union Européenne le 1er janvier dernier pour une période de 6 mois. Jeudi 17 janvier, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a présidé le premier Conseil des ministres de l’Agriculture de la période. L’occasion de rappeler les orientations françaises pour le semestre à venir.

La France a ainsi fixé deux priorités agricoles pour sa présidence : la réciprocité des normes et l’agriculture bas carbone.

La question de la réciprocité des standards sanitaires et environnementaux est considérée par la Présidence française comme centrale pour préserver la souveraineté alimentaire de l’Europe dans un contexte de renforcement des réglementations. Elle passe par l’instauration de « clauses miroirs » dans les traités de libre-échange pour que les produits importés respectent nos normes relatives notamment à l’utilisation d’antibiotiques, de pesticides et au bien-être animal. Afin d’avancer sur ce projet, la Commission Européenne rendra un rapport en juin sur la faisabilité technique et juridique des « clauses miroirs ». D’ici là, deux conseils des ministres de l’Agriculture y seront consacrés le 21 février et le 21 mars. La France y proposera un document d’orientation sensé alimenter le projet de règlement européen, tandis que la Commission pourrait y présenter les premiers résultats de son rapport.

Sur le sujet du carbone, Julien Denormandie veut que l’agriculture contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Pour réduire les émissions du secteur, la France portera des discussions sur la reconnaissance d’un label « bas carbone » européen pour les exploitations les plus vertueuses. De plus, le ministre souhaite que l’Union Européenne soutienne les pratiques qui favorisent le stockage du carbone par les sols. Une réunion informelle aura lieu du 6 au 8 février avec l’ambition de créer un marché de la captation carbone pour rémunérer les pratiques agricoles et forestières favorables.

Enfin, des débats autour de l’élevage s’inviteront à la table des ministres de l’agriculture. Dans le contexte de lutte contre l’infuenza aviaire, le ministre français souhaite ouvrir un débat sur la vaccination contre ce virus. De plus, la Commission Européenne a présenté les résultats de la conférence de haut niveau sur le « bien-être animal dans l’UE, aujourd’hui et demain » ayant eu lieu début décembre dernier. L’objectif est d’ouvrir un débat pour une révision de la législation sur le bien-être animal.