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Points de vue

Temps de lecture : 2 min

30/07/2025

Un été sous hautes pressions

Alors que la trêve estivale s’installe, permettant à la plupart de nos concitoyens de prendre des congés, la période est intense pour les chefs d’entreprise agricole. Dans les zones septentrionales, la moisson s’est étirée perturbée par les pluies de la mi-juillet, pour les éleveurs la paille doit être pressée et mise à l’abri et tous préparent la mise en place de l’assolement de la future campagne.

Le temps est donc compté et il y a peu de place pour réagir à une actualité pourtant brûlante. Citons la pétition lancée contre la « loi Duplomb » qui a dépassé les 2 millions de signatures, sur laquelle les postures dominent le débat de fond, la proposition de réforme de la PAC présentée par la Commission européenne le 16 juillet dernier avec ses deux piliers fusionnés et un budget réduit, ou encore l’impact d’un accord commercial Etats-Unis – UE, dont les contours restent pour l’heure flous en matière agricole et viticole.

Ces évènements sont très loin de laisser indifférents les producteurs agricoles. Au fond d’eux, ils se demandent si leurs concitoyens et élus prennent la mesure des enjeux auxquels ils doivent faire face.

C’était hier, mais les manifestations massives des agriculteurs et agricultrices de l’hiver 2024 semblent déjà si loin. Elles portaient un message fort : Faire prendre conscience de la fragilité de notre souveraineté alimentaire qui ne cesse de s’éroder et pouvoir continuer à produire une alimentation en quantité, en qualité et à un prix abordable dans un environnement concurrentiel intra et extra-européen non faussé. Dans ces conditions, peut-on reprocher aux producteurs français de demander notamment une égalité de traitement avec leurs homologues européens ? À l’évidence non ! Sur ce dernier point, les propositions de la Commission pour une future PAC largement renationalisée ne sont pas faites pour rassurer. A la France et à ses agriculteurs à présent de s’affirmer en tirant le meilleur parti des négociations institutionnelles qui vont s’ouvrir, où rien n’est définitivement joué.

A sa manière, de façon non clivante, Agridées avance des solutions pour permettre aux chefs d’entreprise agricole de continuer à produire et surtout à vivre de leur production. Vous en trouverez la manifestation dans les travaux du 1er semestre 2025, à laquelle la présente Lettre consacre une rétrospective.