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3 questions à

Temps de lecture : 2 min

17/05/2021

Hermine Chombart de Lauwe

Le Conseil National pour la Résilience Alimentaire (CNRA) a organisé le 8 avril 2021 une matinée de débats dédiés à l’identification de solutions concrètes pour accélérer le rééquilibrage en faveur de la production alimentaire locale, dont Agridées était partenaire. Retour sur cet évènement et ses suites avec la Déléguée générale du CNRA, Hermine Chombart de Lauwe.

Un très bon bilan quantitatif et qualitatif, grâce notamment à des intervenants de haut niveau, des partenaires et une équipe que je remercie encore pour leur implication ! L’évènement a attiré un grand nombre d’inscrits, le public a vraiment suivi les trois débats jusqu’au bout, nous avons eu de vrais échanges et beaucoup de retours positifs.  Cette matinée a aussi été l’occasion de présenter notre « baromètre de la résilience alimentaire », que nous avons construit de manière à ce qu’il soit un catalyseur de prise de conscience et qu’il permette, à tous, d’avoir une vue d’ensemble sur l’état de l’autonomie alimentaire de nos territoires. Nous avons conclu cette matinée autour d’une idée commune : maintenant que nous avons une vision concrète de l’enjeu, construisons ensemble l’écosystème permettant le passage à l’échelle de tous les projets existants et à venir visant, in fine, à une alimentation résiliente, adaptée aux territoires et accessible à tous, même en temps de crise.

 

 Quels ont été les questionnements les plus marquants lors de ces échanges ?

Parmi les retours les plus marquants et nombreux, je retiens ceci : nous avons vraiment (et enfin !) compris ce qu’était la “résilience alimentaire”*. Pour qu’elle puisse répondre aux enjeux actuels et ceux de demain, celle-ci doit s’organiser, se regrouper autour des acteurs, des territoires, des projets mais aussi autour d’indicateurs clairs. L’optimisme de cette matinée reflète la créativité des projets existants pour atteindre notre objectif commun. Des solutions très intéressantes ont été présentées, avec une vraie transversalité, aussi bien dans la chaîne de valeur qu’avec les élus et experts. Tout au long des interventions du 8 avril dernier, un fil conducteur commun s’est dessiné :  nombreux sont les fantasmes et les freins autour de la résilience alimentaire des territoires qui tomberont dès lors que le passage à l’action sera lancé.

Quelle suite allez-vous donner à ces échanges et à ce premier rendez-vous ?

Bien sûr nous allons organiser avec nos adhérents et soutiens la #CNRAJP2022 pour continuer à présenter des solutions, alimenter le débat, mais aussi mesurer grâce au baromètre les améliorations constatées. Et puis essayer de répondre à la demande de décliner cet événement au niveau local, en trois temps : 1/ proposer un audit préliminaire aux collectivités grâce au baromètre, 2/ co-organiser les assises locales de la résilience alimentaire avec les acteurs locaux et 3/ conclure en accompagnant la collectivité dans le lancement d’appel à projet en concrétisation des conclusions des deux premières étapes.

Notre objectif : accompagner et permettre la concrétisation de nombreux PAT (projets alimentaires territoriaux) dans les années à venir.