Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

Retour à la liste des contenus

Notes

Temps de lecture : 10 min

28/03/2018

La résilience des filières bio

Dès que l’alimentation et l’agriculture sont évoquées, la bio occupe les espaces médiatique, économique, politique. 

Résumé

Il est vrai que la consommation alimentaire des produits bio est en pleine expansion, particulièrement en France, pays très sourcilleux sur la qualité de l’alimentation et en plein doute sur son élaboration. L’application du cahier des charges bio, fondé sur un ensemble d’obligations de moyens, contrôlées et sujettes à traçabilité, est mise en lumière par un label reconnu de tous. Ce label est au sens strict un signe de qualité environnemental, mais il a su agréger de nombreuses autres valeurs qui ont généré la confiance du consommateur et plus globalement celle du citoyen. Cependant, les filières bio changent d’échelle du fait de leur succès.Elles vont devoir assumer une double problématique. D’une part assurer que les fondements et les promesses qui ont propulsé la réussite de la bio constituent toujours le socle de la démarche, générateur de confiance. D’autre part construire les leviers qui accompagneront le développement économique de la bio, pour un changement de dimension évitant la dilution, en créant toujours de la valeur. La résilience individuelle des entreprises opérant dans la chaîne alimentaire bio, c’est-à-dire le renforcement par de nouveaux mécanismes de leur capacité d’adaptation, et la résilience collective des acteurs, c’est à-dire le tissage de solides partenariats de filières, peuvent permettre à la bio de réussir sa mutation : grandir sans se dénaturer, construire la valeur sur les valeurs.