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Notes

Temps de lecture : 10 min

22/01/2019

Filière céréalière française : construire une stratégie d’exportation

Colosse aux pieds d’argile, la filière céréalière française fait partie du club distinctif des grands exportateurs mondiaux, mais doit faire face à de nombreux vents contraires.

Résumé

Une tonne sur deux des céréales produites est exportée. Le blé, en tant que tel ou transformé en baguette, fait partie de l’image de la France à l’étranger. Notre commerce extérieur serait encore plus anémique s’il ne bénéficiait pas du solde exportateur céréalier, qui ne se compte pas en euros, ou en tonnes, mais en Airbus. En réalité, cette réussite se montre fragile.

La rude concurrence internationale exercée par les pays bordant la « mer Noire » sur les marchés de prédilection de la France agit comme un révélateur de ses faiblesses. Afin de répondre à ce défi, il va falloir aiguiser la compétitivité des entreprises avec des modèles économiques différents, écouter et fidéliser des clients de plus en plus sollicités, organiser une permanence de l’offre conforme à un statut d’exportateur céréalier avéré.

Dans l’avenir, l’attractivité de l’origine française auprès des acheteurs internationaux découlera de l’application d’une stratégie globale de la chaîne exportatrice céréalière. Il s’agira d’améliorer l’offre de chacune des entreprises composant la filière d’amont en aval, des entrepreneurs agricoles aux exportateurs (compétitivité, qualité des produits, services). Il s’agira également de matérialiser un esprit de conquête collectif (réactivité, prise de risques, adaptation des produits), qui portera la présence française sur les marchés et de construire une « solidarité intéressée », créatrice de valeur.

Nos propositions

– Réduire les coûts et améliorer la compétitivité dans chacun des métiers qui composent la filière céréalière.

– Faire émerger une chaîne dynamique dédiée à l’export, autour de la constitution d’entreprises leaders.

– Élargir la palette qualitative et diversifier les marchés.

– Améliorer l’information et les services en fidélisation des clients, avec rétroaction auprès des fournisseurs.

– Conforter l’interprofession céréalière sur des projets transversaux essentiels (lutte contre les insectes – réchauffement climatique)

Cette note a été alimentée par les réflexions du groupe de travail d’agridées « Export céréales », qui s’est réuni tout au long de l’année 2018.