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Numéro 256 - Souveraineté alimentaire ? Le cas poulet
EditoDe quelles ambitions parle-t-on ?
Un projet de loi concernant la souveraineté alimentaire a été présenté le 3 avril dernier dans le prolongement du Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture du 15 décembre 2023 et présenté comme compatible avec les orientations européennes. Des moyens financiers importants sont mis en place pour accompagner un objectif visant à davantage de souveraineté, de formation, de recherche, et de portage de foncier, avec une rationalisation des contraintes environnementales et un accompagnement des projets d’investissements utiles pour la sécurisation des productions. Voilà sans doute un grand nombre de mesures pour promouvoir et aider notre agriculture française dans toute sa diversité, autant que la variété de ses activités et de la taille de ses exploitations.
Mais pourquoi ne pas se faire également une opinion positive de ce qui fonctionne bien et qui ne demande qu’à être développé.
De nombreux cas de réussite
Je pense aux unités d’élevage d’une taille suffisante atteignant des niveaux de rentabilité intéressants et qui investissent dans l’économie circulaire et dans la diversification énergétique. Elles se développent en créant des emplois techniques, en améliorant le bien-être animal, en diminuant leur empreinte environnementale et surtout en apportant plus de sécurité sanitaire pour les animaux et les humains.
Je pense aussi à tous ces projets réussis de vente directe, dont une part plus importante de la valeur ajoutée reste à la ferme sans impacter le pouvoir d’achat du consommateur final, et qui sont souvent aussi acteurs du tourisme.
Je pense enfin aux entreprises de grandes cultures qui investissent dans leurs moyens et facteurs de production – machinisme, capital humain et foncier – pour faire face aux fluctuations des cours par une meilleure maîtrise de leurs coûts. Ils organisent aussi la rotation de leurs cultures avec la perspective d’accompagner la nécessaire transition des pratiques.
Et je pourrais citer encore bien d’autres cas de réussite, dans le domaine de l’élevage ou des productions végétales. La diversité de nos modèles et métiers agricoles est un atout fort de notre pays.
Ce sont toutes ces entreprises qu’il faut accompagner et aider pour les rendre toujours plus performantes économiquement et alignées avec les attentes sociétales et environnementales. Leur développement ne doit pas être freiné par les normes et les procédures mais, au contraire, encouragé concrètement et dans la durée. Notre souveraineté alimentaire en sortira renforcée
Damien BONDUELLE
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