Points clés de l’agridébat “Economie, environnement et santé : les enjeux des protéines” du 13 novembre 2018

Cet agridébat a souligné que dans l’alimentation, les protéines doivent à la fois répondre aux besoins nutritionnels des humains et des animaux, aux demandes sociétales des consommateurs et aux impératifs économiques de l’élevage. Ainsi, les apports protéiques dans l’alimentation des animaux doit répondre précisément aux besoins de chaque espèce à chaque stade de développement et selon les cahiers des charges des filières, tout en optimisant leur composition en matières premières en fonction des cours mondiaux dans un objectif de compétitivité. L’alimentation en protéines doit répondre aux attentes sociétales en matières de bien-être, de durabilité, de bio et de non-OGM. Si l’autonomie alimentaire des élevages n’est pas une fin en soi, elle peut cependant être accrue, en particulier avec la contribution des fourrages en élevage bovin, et en développant la production de nouvelles variétés de protéagineux et légumineuses. Le soja, importé ou produit localement, est une source de protéines de qualité pour les animaux et ne peut être remplacé dans un certain nombre de cas. Les protéines, et plus généralement l’alimentation des animaux, s’inscrivent dans la bioéconomie et une circularité vertueuse entre productions animales et végétales.