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Ouvrages

Temps de lecture : 5 min

03/12/2016

“Histoire de l’agriculture française de 1867 à nos jours”

Pierre Le Roy, fils de petits agriculteurs bretons et ancien élève le l’ENA, intègre le ministère de l’agriculture, participe à plusieurs cabinets ministériels, puis assure la direction d’Unigrains. Chargé de cours à Sciences Po Paris, il a publié plusieurs ouvrages dont le Que sais-je ? sur l’agriculture française. Aujourd’hui retraité, il se consacre à la formation des agriculteurs et publie par ailleurs, tous les ans, sur son site “globeco.fr” l’indice du bonheur mondial qu’il a créé.

Table des matières

« Les paysans, demain il n’y en aura plus et le problème agricole sera résolu ». C’est cette phrase, attribuée au Général de Gaulle, qui introduit cet ouvrage, qui n’est pas seulement un livre d’histoire ; c’est aussi une réflexion sur la place de notre agriculture dans notre économie et dans notre société. Certes, il s’agit de relater les faits, mais également de tenter de  répondre à la question que se posent les agriculteurs eux-mêmes : l’agriculture est-elle pour notre pays un « boulet » qu’il faut liquider en douceur, ou un secteur stratégique qu’il convient de développer en le rendant chaque jour plus compétitif et plus proche des préoccupations des consommateurs et des citoyens  ?

L’auteur constate que, dans un premier temps, entre 1867 et 1946, ce sont les organisations professionnelles agricoles, à commencer par la Société des Agriculteurs de France (SAF), née en 1867, qui ont joué le premier  rôle  en aidant les agriculteurs à s’organiser de façon solidaire à travers le syndicalisme et le mutualisme. Il décrit ensuite, pour la période allant de 1946 à 1986, la naissance et le développement des politiques agricoles française et européenne : l’Etat prend le relais et met le paquet sur ce secteur qu’il juge stratégique. Enfin, il souligne les nouveaux défis à affronter : la mondialisation, l’environnement et la santé.

Au terme de son périple, il explique que notre agriculture,  grâce à la révolution silencieuse qu’elle a acceptée, est toujours la première agriculture de l’Union européenne, et qu’elle peut le rester, à condition de ne pas sombrer dans le « c’était mieux avant », et d’entreprendre les efforts et les mutations nécessaires pour produire plus et mieux, dans le cadre d’un projet stratégique, intelligent et durable.